Les permissions de sortie de prison : l’application critiquable d’une mesure positive
23 novembre 2014, 00:16, par Georges-Pierre TONNELIER
Je pense que, d’une manière plus générale, c’est l’ensemble de la politique pénitentiaire et surtout la mise en œuvre de l’après-prison qui est à revoir dans notre pays.
Un simple exemple : la subsistance de la mention de la condamnation sur le casier judiciaire du condamné au-delà du terme de sa peine met à néant l’essentiel de ses possibilités de réinsertion une fois franchie définitivement la porte de la prison, et ce malgré qu’il ait pu bénéficier d’autorisations de sortie préalablement à sa remise définitive en liberté.
Cette quasi-impossibilité de retrouver un emploi, causée par le casier judiciaire, couplée à l’absence de droit au bénéfice des allocations de chômage, provoque bien des récidives que l’on aurait pu éviter !
Je pense que, d’une manière plus générale, c’est l’ensemble de la politique pénitentiaire et surtout la mise en œuvre de l’après-prison qui est à revoir dans notre pays.
Un simple exemple : la subsistance de la mention de la condamnation sur le casier judiciaire du condamné au-delà du terme de sa peine met à néant l’essentiel de ses possibilités de réinsertion une fois franchie définitivement la porte de la prison, et ce malgré qu’il ait pu bénéficier d’autorisations de sortie préalablement à sa remise définitive en liberté.
Cette quasi-impossibilité de retrouver un emploi, causée par le casier judiciaire, couplée à l’absence de droit au bénéfice des allocations de chômage, provoque bien des récidives que l’on aurait pu éviter !
Georges-Pierre Tonnelier
Juriste spécialisé en droit des nouvelles technologies