Durant six ans, le photographe belge Cédric Gerbehaye a filmé la vie quotidienne des personnes détenues et des gardiens de trois prisons bruxelloises (principalement Forest). Il a réalisé un long métrage documentaire, « La Peine », qui illustre, derrière les murs, la vie sans la liberté. Ce film pousse à la réflexion, il questionne : quel est le sens d’une peine carcérale ? Que peut-on encore espérer pour les libertés retrouvées plus tard ?
Le film
Le film « La Peine » sera projeté à Liège le 18 novembre prochain et à Namur le 19 novembre dans le cadre des Journées nationales de la prison (11e édition, « Prison : monde invisible »).
De quel film s’agit-il ? Justice-en-ligne en a publié en mai dernier une présentation et une critique : Olivier Collon, « Nous avons vu ‘La Peine’ (‘Emperors of nothing’) de Cédric Gerbehaye ».
À Liège : le 18 novembre
À Liège, « La peine » sera projetée une seule fois au cinéma Sauvenière (place Xavier Neujean, 12 - 4000 Liège) le lundi 18 novembre 2024 à 20 heures, en présence du réalisateur Cédric Gerbehaye et de Justine Koclejda, criminologue, chargée de projet en promotion de la santé en milieu carcéral.
Du 14 au 24 novembre, une cellule de 9 m2 est reconstituée au quatrième étage du cinéma. Permanences de 17 à 21 heures et, le dimanche, de 16 à 22 heures.
À Namur : le 19 novembre
À Namur : « La peine » sera projetée une unique fois au cinéma Caméo, rue des Carmes, 45-49 – 5000 – Namur) le mardi 19 novembre à 20 heures.
La projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur, Cédric Gerbehaye, l’administratrice de l’Association syndicale des magistrats Manuela Cadelli et (sous réserve) un membre de l’équipe de direction des établissements pénitentiaires.
Du 15 au 22 octobre, dans le hall du Caméo, l’exposition Exmuro est en outre proposée : il s’agit de cubes peints par des personnes détenues qui s’exercent sur ces supports avant de réaliser une fresque sur le mur d’un préau de la prison de Namur.
Des expos dans les deux salles
Dans les deux salles, des expositions sont également proposées dans le cadre des Journées nationales de la prison :
- Brut de décoffrage, qui met en lumière la sensibilité de personnes souffrant d’assuétudes, témoignant de leur vécu à travers diverses disciplines artistiques ;
- Un texte un écho (par l’asbl CAP Fly) : lettres écrites par des personnes détenues, avec possibilité pour les visiteurs de leur répondre.