Une lecture par Éric David de l’ouvrage de Damien Vandermeersch, en collaboration avec Marc Schmitz, Comment devient-on génocidaire ? Et si nous étions tous capables de massacrer nos voisins

par Éric David - 6 mai 2014

Damien Vandermeersch, en collaboration avec Marc Schmitz, vient de publier un ouvrage, intitulé Comment devient-on génocidaire ? Et si nous étions tous capables de massacrer nos voisins (Bruxelles, GRIP, 2013, 159 p.), dans lequel, au-delà de son expérience de juge d’instruction dans les affaires jugées en Belgique à la suite du génocide du Rwanda de 1994, il livre ses réflexions sur l’origine et le déroulement du phénomène génocidaire.

Éric David, professeur émérite de droit international de l’Université libre de Bruxelles et président du Centre de droit international de l’Université libre de Bruxelles, spécialiste du droit humanitaire, a lu l’ouvrage et nous en offre la recension, qui révèle combien sont multiples les causes de ce phénomène : historiques, politiques, socio-économiques, militaires et géopolitiques, médiatiques et idéologiques, socio-psychologiques, etc.

Juge d’instruction dans les affaires « Rwanda » jugées par la Cour d’assises de Bruxelles (aff. des Quatre de Butare, 2001 ; Nzabonimana et autres, 2005 ; Ntuyahaga, 2007 ; Nkezabera, 2011), et ayant mené huit commissions rogatoires (c’est-à-dire des missions tendant à accomplir des actes d’instruction à l’étranger) au Rwanda, Damien Vandermeersch est évidemment bien placé pour répondre à la question qui fait le titre de cet excellent ouvrage. On ne peut que se rallier à la réponse multifactorielle qu’il apporte et qui rejoint celle du soussigné lorsqu’il avait, lui aussi, tenté de répondre à la question de savoir pourquoi le droit international humanitaire était si souvent violé (E. David, Principes de droit des conflits armés, Bruxelles, Bruylant, 5e éd., 2012, §§ 5.1/108).

En substance, il n’y a pas une cause mais un ensemble de facteurs qui, une fois réunis, peuvent précipiter des personnes, voire une population, dans l’indicible, ainsi que cela s’est passé au Rwanda. Damien Vandermeersch identifie fort justement les facteurs qui se sont conjugués pour aboutir à ce qu’on appelle souvent le troisième génocide du 20e siècle après celui des Arméniens en 1915 et les exterminations nazies en 1939-1945, bien que d’autres massacres de populations puissent également tomber sous le coup de cette qualification considérée, soit au seul regard de la définition légale portée par la Convention de 1948 sur l’incrimination et la répression du crime de génocide (qui se limite aux meurtres commis dans l’intention de détruire en tout ou en partie un groupe national, racial, ethnique ou religieux) (par exemple le massacre des Héréros par les Allemands en 1904, dans le Sud-ouest africain, aujourd’hui Namibie, ou le massacre des Musulmans mâles de Srebrenica en 1995, etc. ; pour d’autres exemples, cliquer ici), soit au regard de la notion vue sous un angle plus moral et philosophique que juridique stricto sensu (Holodomor des Ukrainiens entre 1931 et 1933, massacres perpétrés par les Khmers rouges au Cambodge entre 1975 et 1979, etc.).

Dans le cas du Rwanda, Damien Vandermeersch identifie plusieurs groupes de facteurs qui ont induit ou favorisé le génocide des Tutsi :

- des facteurs historiques avec la perception dans les mentalités coloniales (notamment les missions chrétiennes) d’une prétendue supériorité de l’ethnie tutsi sur l’ethnie hutu en raison d’une forme de proximité physique avec les traits européens, la transmission de cette conception à la population locale, la consécration par l’administration belge du clivage entre Tutsi, Hutu et Twa (l’appartenance ethnique est inscrite sur les cartes d’identité délivrées par la Belgique au moment de son mandat sur ce qu’on appelait, alors, le Ruanda-Urundi), la naissance d’un sentiment de disparité et d’inégalité au sein de ces ethnies ;

- des facteurs politiques avec la recherche par l’autorité mise en place, au moment de l’indépendance, d’un pouvoir hutu fondé sur la majorité des Hutu qui exclut tout partage ;

- des facteurs socio-économiques avec une pauvreté endémique et une démographie galopante, qui favorisent des sentiments généraux de colère et de frustration ;

- des facteurs militaires et géopolitiques avec l’entrée au Rwanda, en 1990, du Front patriotique rwandais (FPR), composé de forces d’exilés tutsi en provenance d’Ouganda, l’assassinat au Burundi par des militaires tutsi du président hutu élu, Melchior Ndadaye, et les troubles qui s’ensuivent ;

- des facteurs médiatiques et idéologiques façonnant l’opinion avec des discours incendiaires appelant ouvertement à la haine et la violence contre les Tutsi dans certains journaux (Kangura), sur certaines chaînes (Radio Télévision Libre Mille Collines – RTLM), lors de certains meetings (discours de Léon Mugesera à Gisenyi, en 1992) ;

- des facteurs psycho-sociologiques expliquant le passage à l’acte des exécutants : la diabolisation et déshumanisation des Tutsi, présentés à la fois comme des ennemis et des animaux nuisibles, l’encouragement au meurtre par les autorités politiques en totale impunité, l’attrait de la récompense matérielle (pillage des biens des victimes) et morale (reconnaissance sociale des exécutants), l’effet d’entraînement et d’émulation du groupe et la pression sociale du groupe sur les exécutants (s’opposer à l’idéologie génocidaire, c’est s’exposer à être perçu comme ennemi et à devenir soi-même la cible des tueurs).

Ces éléments montrent à quel point un génocide répond à une logique résultant de la combinaison de divers paramètres. Damien Vandermeersch ne s’est cependant pas borné à démonter, avec minutie, ces mécanismes. Il aborde aussi la question de savoir si, placé dans les mêmes conditions, le lecteur aurait fait la même chose. La réponse ne peut qu’être spéculative et importe peu finalement car, même si le risque de basculer dans l’horreur guette nombre de « personnes ordinaires », l’auteur rappelle qu’il existe un garde-fou pour résister à la tentation du mal absolu : ce sont les interdits catégoriques du droit, notamment ceux du droit international. On ne s’étonnera donc pas que le soussigné encourage tout « honnête homme », et surtout les autres (!), à acquérir, lire et garder ce précieux ouvrage dans sa bibliothèque.

Mots-clés associés à cet article : Génocide, Rwanda, Vandermeersch (Damien -),

Votre point de vue

  • JM KANINDA
    JM KANINDA Le 10 mai 2014 à 19:50

    Bonjour Madame TORDOIR et surtout bon wek-end,

    Pour avoir parcouru le RWANDA du Nord (BYUMBA) au Sud (CYANGUGU) et de Kigali vers la frontière tanzanienne à l’Est (NYARUBUYE) de la mi-août 1994 à
    la fin septembre 1994 alors que les stigmates du formidable et gigantesque camp d’extermination à ciel ouvert qu’était devenu le RWANDA entre fin octobre 1993
    et le 12 juillet 1994... alors qu’étaient encore visibles avec - en prime - la puanteur particulière et insoutenable des centaines de morts s’exhalant des églises, des
    écoles, des bâtiments administratifs, des fosses communes...etc... je ne peux que vous rejoindre et désapprouver totalement l’excellent professeur de
    criminologie et de droit pénal qu’est Damien VANDERMEERSCH sur le point controversé de savoir si, placé dans les mêmes conditions de conditionnement, de
    menaces, de survie, de peur, d’engouement par folie hystéroïde collective, chacun/chacune d’entre nous aurait fait !

    Pour avoir pratiqué des dizaines d’IVG au CHK (avec le Dr Gustave QUESTIAUX de l’ULB) en août 1994 et septembre 1994 résultant des viols collectifs subis par
    ces malheureuses qui étaient détenues comme "butin sexuel de guerre" (quelle guerre ?) ou plus exactement comme "esclaves sexuelles", pour avoir vu et
    photographié des dizaines de bâtiments scolaires ou administratifs aux toits éventrés par les éclats de grenades ou d’obus de mortier... je ne peux que m’élever (et uniquement sur ce point) contre la manière "orientante" de poser la question et bien sûr contre la question pernicieuse posée par Damien VANDERMEERSCH sur ce seul point de son ouvrage qui est une excellent approche qui se démarque des ouvrages français ou canadiens ou d’inspiration "onusienne" qui tentent maladroitement de dégager la responsabilité des chancelleries des pays qui savaient ou des agences de l’ONU qui savaient... et qui, lâchement, ont fermé les yeux, détourné le regard voire comme Ponce Pilate se sont lavés les mains.

    La contribution de Damien VANDERMEERSCH dont j’ai lu le Manuel de Droit pénal en collaboration avec Henri-Désiré BOSLY est une excellente contribution à
    l’édification ou à l’approche de la vérité sur les concepteurs et les bénéficiaires de ce génocide.

    Sur les exécutants, la contribution est moindre et sujette à caution car elle souffre de ce trait spécifique à tous ceux et à toutes celles qui décrivent des
    phénomènes complexes à partir de leur table de travail, loin du terrain ou du "théâtre" des évènements, uniquement à travers le filtre ou le prisme déformant des images forcément "sélectionnées" des médias télévisuels ou des dépêches trop courtes trop fragmentaires des agences de presse d’une phénoménologie
    humaine exceptionnelle qui fit 4 fois plus de morts en 3 mois (1.000.000 de morts) que la bombe d’HIROSHIMA en 55 ans (250.000 morts en l’an 2000 dont 70.000
    le 06 août 1945, le reste s’étalant sur des mois par infections aigües cutanéo-muqueuses puis sur des années par dégénérescence et cancers radioactifs).

    Le pape Benoît XVI ne s’est pas retrouvé dans les Jeunesses Hitleriennes par choix personnel au contraire de Horst TAPPERT (Inspecteur DERRICK) qui l’a fait par choix... cet aperçu illustrant la difficulté et l’acuité de la question "guet-apens" de Damien VANDERMEERSCH à la fois sur l’échelle logarithmique du temps historique (qui se compte en milliers d’années voire millions d’années) et au regard du temps "politique" qui se compte en "mandatures" de 4 ans, 5 ans voire 7 ans ou 10 ans...

    Pour avoir sillonné quasi tout le RWANDA en 1994/1995, je suis frappé par le fait que dans l’inconscient collectif et le vécu collectif des rescapés TUTSIS et des témoins HUTUS que nous (mes collègues infirmiers et médecins de MEDCINE POUR LE TIERS-MONDE une asbl humanitaire du PTB) avions interrogés sur ces 4 mois... ces sont les obus, les tirs à la mitrailleuse et les grenades qui ont fortement et durablement marqué les esprits.

    Pour utiliser des locutions que les juristes et forcément le pénaliste Damien VANDERMEERSCH connaissent bien, je peux témoigner pour avoir été sur place qu’à titre principal les armes d’extermination massive furent :
    1°)les mitrailleuses de l’armée rwandaise,
    2°) les grenades et les obus de cette même armée rwandaise prétendûment "nationale" mais en réalité une armée caporalisée et phagocytée par le HUTU POWER ainsi que l’AKAZU (cercle d’influences proche de Madame Agathe HABYHARIMANA formant une sorte de "shadow cabinet" surveillant à la fois le gouvernement officiel ainsi que les gestes du Président Juvénal HABYHARIMANA).

    Au total, l’armée "nationale" rwandaise se comporta comme une armée génocidaire de supplétifs ou de suppôts éthnicisés, assoiffés de pillages et de viols, une armée instrumentalisée ayant trahi son serment de "protéger" pour se retourner contre ses missions et surtout contre une des parties les plus dynamiques de la nation rwandaise.

    C’est donc à titre subsidiaire mais cependant déterminant au plan moral et au plan de l’action psychologique du MRND (parti politique dominant de Juvénal HABYHARIMANA) que les miliciens-tueurs chanvrés appelés INTERAHAMWES furent des supplétifs d’une cruauté désarmante et terrorisante... comme les images TV qui ont le tour de la planète l’ont attesté dans l’hémisphère Nord.

    Je félicite damien VANDERMEERSCH pour la minutie, le sérieux, la consistance, la rigueur de ses analyses et la présentation du phénomène génocidaire dans le cas du RWANDA mais je m’inscris totalement en faux à l’entreprise à laquelle il participe peut-être involontairement (sans doute poussé par son éditeur) coincé entre les arguments de vente et ceux ceux ménageant les pays fournisseurs d’armes y compris les machettes (1.000.000 de machettes importées de CHINE à partir de janvier 1993 pour soi-disant relancer l’agriculture !) : entreprise consistant à asseoir dans l’inconscient collectif des opinions publiques de l’hémisphère Nord (USA, Canada, toute l’UE et en particulier la FRANCE qui a encadré et l’Armée régulière du Rwanda et les milices du MRND officiellement mais aussi par la diplomatie parallèle d’un des fils du Président MITTERRAND) que ce fut une "horrible querelle sociale et politico-économique" entre voisins !

    Non, 1000 fois non : le génocide rwandais d’octobre 1993 à juillet 1994 ne fût pas un méchant règlement de comptes entre voisins mais bien une opération politique ayant un fondement doctrinaire ou idéologique pour sa phase de "conception" comportant bien entendu des implications ou répercussions économiques, financières et sociales quant à sa phase de "mise en oeuvre" concrète !

    De la même façon que le IIIème Reich n’était pas né ex-nihilo mais plonge ses racines dans les fonds baptismaux de la défaite ou l’armistice signé en 1918 à VERDUN, le cinquième épisode (d’octobre 1993 à juillet 1994) du génocide rwandais ayant débuté en 1959 lors de la prétendue "révolution hutu" (téléguidée par les milieux réactionnaires et les services spéciaux belges sous la supervision du colonel belge LOGIEST cadre supérieur de l’OTAN) a des fondements locaux (internes) certes mais aussi des réticulations ou fasciculations externes s’inscrivant dans un contexte politique et économique propre aux années 1980 : les cures de dégraissage imposé au continent africain par les experts du FMI via des politiques dites d’assainissement et d’austérité.

    Politiques qui ont créé une conjonction particulière de dévaluation du FCFA dans les ex-colonies françaises et une politique d’AUSTERITE imposée par le FMI par des "conditionnalités" qui ont étranglé les économies dans les pays de la région des Grands Lacs (PAS programmes d’ajustement structurels, PIS plans et projets d’interventions structurels) entraînant des migrations internes (ressources humaines) et des déplacements de capitaux (ressources financières) à l’intérieur de l’Afrique des Grands Lacs.

    Toute l’intelligence de la situation du FPR et du général Paul KAGAME c’est d’avoir tiré le meilleur parti de cette constellation singulière de plusieurs facteurs. Conjonction multifactorielle qui est excellemment présentée par Damien VANDER MEERSCH.

    Pour clore, il convient de rappeler aux esprits chagrins qu’à l’Académie militaire de WEST POINT (USA) on enseigne aux futurs officiers US et aux nouvelles recrues des MARINES dans l’art de la guerre... la "théorie du contournement KAGAME" au même titre que la théorie dite du "renard du désert" du Maréchal ROMMEL.

    La théorie KAGAME a consité en l’encerclement et prise en tenaille de KIGALI par le Nord et par l’Est via les marais de la forêt de l’AKAGERA par où les experts français et belges avaient jugé toute progression de canons montés et de véhicules légers impossible. Le FPR fit démonter les pièces de canons et leurs supports... et les fit porter à dos d’homme par des jeunes gens motivés, disciplinés, formés politiquement et militairement pour vaincre et protéger... contrairement à la soldatesque rwandaise ou zaïroise (qui formait aussi les Rwandais en coopération avec les instructeurs français) et qui avait pour habitude d’opprimer des populations civiles démunies d’armes(1), de piller(2) et de violer(3).

    J’ai dit. Docteur Jean-Marie KANINDA, gynécologue-obstéricien ; à Bruxelles le 10 mai 2014

    • Gisèle Tordoir
      Gisèle Tordoir Le 26 juin 2014 à 08:51

      Bonjour monsieur Kaninda. Merci pour votre intervention dans cet article. La lâcheté, la non-assistance à personnes en danger de la part de nos gouvernants n’est pas mise en évidence par les auteurs de cet article. Or ce manque de courage est aussi grave que les actes horribles que vous dénoncez pour en avoir vu les conséquences, les drames y liés. Heureusement qu’il y a des citoyens comme vous pour rétablir la véracité et expliquer les faits dans leur triste réalité. "L’homme est capable de faire ce qu’il est incapable d’imaginer" (René Char). Cette citation résume mon ressenti. Portez-vous bien et poursuivez vos interventions qui apportent, à l’instar d’autres, un éclairage des plus intéressants.

    Répondre à ce message

  • Docteur LOUANT
    Docteur LOUANT Le 8 mai 2014 à 12:58

    Je m’étonne de plus en plus de ce que personne ne relève qu’avant la Révolution de 1959 la population du Rwanda subissait la dictature d’une famille régnante qui avait pouvoir de vie et de mort sur la population laborieuse des petits cultivateurs (Hutu et Tutsi mugufi)...et sur la minorité des Batwa considéré comme des sous hommes par cette famille régnante. En 1960 les arbres le long de la route Astrida-Kigali portaient des affichettes signalant que Dieu avait créé les Hutus pour servir les Tutsi. Il existait près de la route un rocher ou le Mwami, prédécesseur de Charles Mutara Rudahigwa, faisait jeter vivants, après l’avoir chauffé à blanc, les condamnés pour vol de vache. J’ai personnellement rencontré un homme aveuglé au fer rouge qui la main sur l’épaule d’un gosse qui le conduisait, mendiait tous les dimanches à Kabgayi. Monseigneur Perraudin Archevèque du Rwanda a,au risque de sa vie, prêché l’égalité entre tous les êtres humains dans un Pays ou le Pouvoir était dans les mains d’une famille régnante, dont le pouvoir était basé sur un mythe ,celui des tambours sacrés de Nyanza sur lesquels étaient accrochés les testicules des meneurs et chefs de groupes opposés à la famille régnante. L’armée envahissante n’était pas formée de tutsi exilés en Ouganda mais était une force militaire organisée par l’Angleterre qui voulait atteindre l’est du Congo ou chacun sait l’importance de l’exploitation minière de minerais utilisés dans l’électronique notamment...Il y aurait encore des centaines de pages à écrire sur les véritables motivations de cette révolte appelée par les régnants actuels "génocide".

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  • Gisèle Tordoir
    Gisèle Tordoir Le 7 mai 2014 à 10:54

    Je ne parviens pas à trouver la moindre explication acceptable qui conduit un "honnête homme" à franchir cet horrible pas qu’est celui de devenir assassin capable de tuer son voisin (entre autres) simplement pour des idées (idéologies religieuses et/ou tribales trop souvent,...) , des intérêts bassement matériels (butin pris, pillages, occupations des habitations de l’"ennemi" désigné...),...Pour devenir tueur, il faut être armé car tuer est rarement courageux...La seule raison de tuer que j’accepte personnellement est la question de survie de soi et/ou de ceux auxquels on tient..."L’homme est un loup pour l’homme" est-il dit à la différence notable que le loup ne tue pas sans raison mais bien pour vivre et/ou survivre...

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Éric David


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Professeur émérite de droit international de l’Université libre de Bruxelles
Président du Centre de droit international de l’Université libre de Bruxelles

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