Les Journées nationales de la prison 2019 : du 16 novembre au 1er décembre 2019 : « Après la prison, toujours la prison ? »

13 novembre 2019

Du samedi 16 novembre au dimanche 1er décembre prochain, se tiendront les Journées nationales de la prison (« JNP ») 2019.

De quoi s’agit-il ?

1. Les Journées Nationales de la Prison (JNP) contribuent depuis six ans à une prise de conscience collective de la situation carcérale, afin de faire évoluer les politiques pénale et pénitentiaire. Selon les initiateurs de ces Journées, il est urgent qu’elles deviennent plus respectueuses des droits des personnes conformément aux principes édictés dans la loi de principes du 12 janvier 2005 ‘concernant l’administration pénitentiaire ainsi que le statut juridique des détenus’.

Le thème de la sixième édition des JNP, « Après la prison, toujours la prison ? », envisagera les solutions pour accompagner la population carcérale de façon plus humaine, laisser aux alternatives une place prioritaire, et ainsi limiter les risques de récidive. Grâce à la mobilisation du tissu associatif et d’acteurs évoluant autour et à l’intérieur du milieu carcéral, les Journées Nationales de la Prison bousculent ainsi nos représentations, afin d’envisager la peine en dehors de la prison et du système dont elle fait partie.

Concrètement, du samedi 16 novembre au dimanche 1er décembre 2019, de nombreuses activités (conférences, table-ronde, projections de films, expositions, ateliers de théâtre, etc.) seront organisées, dans toute la Belgique, en prison et à l’extérieur.

Rappelons que les JNP sont pilotées depuis le début par toutes les associations désireuses d’adhérer à une charte commune. Par l’organisation de ces évènements, elles espèrent toucher un large public et rappeler que le taux de récidive, indice révélateur de l’échec des politiques pénitentiaires, reste très élevé en Belgique. Les JNP souhaitent contribuer, une nouvelle fois, à combattre la croyance selon laquelle la prison serait le meilleur moyen d’assurer la sécurité de la société.

2. Le lancement de ces sixièmes Journées Nationales de la Prison aura lieu le samedi 16 novembre 2019 à LaVallée, 39 rue Adolphe Lavallée à 1080 Bruxelles (Molenbeek).
Au programme de cette première journée, dès 18 heures, double vernissage de deux expositions :
 « Entrée Libre », exposition collective (photographies, dessins, toiles, carnets…), proposée par différentes associations et artistes (en prison ou en-dehors) :
 « Mirador, un regard citoyen sur la prison », exposition proposée par des étudiants de l’ l’Institut des hautes études des communications sociales (IHECS) dans le cadre de leur travail de fin d’études.
Ces deux expositions seront ensuite ouvertes du 17 au 22 novembre de 11 h à 18 h et seront accompagnées de différents événements en journée et en soirée (ciné-débat, table-ronde, animations, etc.).

3. La semaine suivante, le pôle central des JNP 2019 sera Namur, où le service de la Culture de la province de Namur et une série d’associations proposent différents événements « IN/OUT », dont des concerts des rappeurs Isha et Tonino en prison et hors prison le vendredi 29 novembre à 20 h 30 à la Maison de la Culture « Le Delta ».

4. Découvrez le programme complet sur www.jnpndg.be ou via la page Facebook.

5. Le dossier de présentation de ces Journées Nationales de la Prison est annexé au présent article.

6. Pour plus d’informations : info@jnpndg.be (Mélanie Bertrand et Séverine Clinaz) (CAAP) – Tél. : 02/513.67.10.

Votre point de vue

  • skoby
    skoby Le 13 novembre 2019 à 14:24

    1° Je ne vois pas pourquoi certains prisonniers sont libérés avant la fin de leur peine.
    2° Je suis positif à ce que des associations s’occupent avec des spécialistes, d’essayer
    de changer l’attitude des prisonniers suivant les délits qu’ils ont commis, afin que
    leur libération en fin de peine, les aident à ne plus retomber dans la criminalité.
    3° Pour les meurtriers crapuleux, condamnés à la perpétuité, je regrette la fin
    de la peine de mort. Car si ce qu’ils commis mérite la peine à perpétuité, quel est
    l’intérêt de les laisser pourrir en prison. Cela coûte cher et ne profite à personne.
    Bref, ce qu’il faut obtenir de la Justice, c’est qu’ils condamnent avec humanité
    et différencient bien les peines en fonction des actes commis.

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