Que ces comportements puissent être interdits, certes. Les arguments de la cour sont convaincants. Mais pourquoi faut-il nécessairement frapper ces interdits d’une sanction pénale ? Voire d’une peine de prison dans certains cas ?
Dans cette perspective, et dans le cas de l’application de cette peine de prison si elle survient, (sachant, précisément, qu’aucune atteinte directe n’est faite à autrui), la notions d’égalité homme/femme (seules les femmes seraient passibles d’incarcération), le "vivre ensemble" (sachant que la prison déclasse) me semblent mis à mal. Ainsi, pour émanciper certaines femmes, (...)