1. La phase nouvelle qui vient de s’entamer est celle de l’échange des arguments par toutes les parties au procès : l’accusation, les parties civiles et la défense.
Chacun expose ses arguments concernant la participation et la responsabilité des différents accusés. Et en premier lieu le Ministère public représenté par deux magistrats fédéraux (faisant partie du parquet fédéral), qui parlent au nom de la société et de l’accusation. Ils prononcent ce que l’on appelle des « réquisitions ».
Dans les procès pénaux habituels, un procureur du Roi, souvent représenté par un substitut ou un premier substitut et, en appel, un avocat général exposent, au nom de la société, leur point de vue sur la culpabilité de chacun des accusés. Cette représentation de la société au nom de laquelle s’exprime le Ministère public oblige ces magistrats à une exigeante objectivité.
2. Après eux, les avocats des parties civiles (les victimes), en principe à partir de ce 7 juin 2023, et ensuite ceux des accusés s’exprimeront.
À l’issue de ces exposés, le jury se retirera avec la Cour pour délibérer sur la culpabilité de chaque accusé.
Ce n’est qu’ensuite de cette première délibération que toutes les parties s’exprimeront à nouveau, alors sur la peine.
3. Sur ce procès, pour rappel, il est également renvoyé au site internet de la Cour d’assises de Bruxelles (nom officiel : « Cour d’assises de l’arrondissement de Bruxelles-Capitale ») et aux communiqués de presse qu’il contient, avec notamment un agenda des audiences..