Il est certes aisé de trouver des arguments pour justifier le secret absolu du délibéré comme il en existe aussi pour défendre la thèse inverse mais là n’est pas mon propos : je me situerai sur l’aspect moral et sur le droit à la transparence dont doit bénéficier tant la société que le justiciable. Est-il vraiment nécessaire aujourd’hui de tenter de faire croire que le jugement est le fruit du consensus des magistrats qui composent la cour alors que nous sommes convaincus qu’il n’en est rien et cela pour toute une série de raisons : des motifs linguistiques, des raisons philosophiques ou morales, etc. (...)